contre-choc

contrechoc [ kɔ̃trəʃɔk ] n. m.

• 1893; de contre- et choc, d'apr. contrecoup

♦ Choc en retour. ⇒ contrecoup. Fin. Contrechoc pétrolier : chute des cours du pétrole entraînant un mouvement de désinflation. — On écrit parfois contre-choc. Des contre-chocs.

● contre-choc, contre-chocs nom masculin Choc en retour.

⇒CONTRE(-)CHOC, (CONTRECHOC, CONTRE-CHOC)subst. masc.

Choc en retour :

• 1. Lahrier, que venait de mettre sur pieds le contre-choc d'un double coup de poing violemment abattu parmi les paperasses de sa table, cria : (...).

COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 2^e tabl., 2, p. 66.

• 2. Les dos arrondis des chalands, les coffres ventrus des pontons à l'hivernage dans le coude de ce canal, mis à l'abri comme dans un bief, roulaient lourdement leur masse plongeante et l'on entendait des chocs et des contrechocs et des coups sourds qui se répercutaient entre les carcasses immergées, ainsi que la friction des caissons contre le quai.

CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 253.

— Au fig. :

• 3. ... la seule preuve de cette homogénéité animée [de l'œuvre d'art] sera qu'aucun fragment ne pourra être séparé du tout ou même simplement modifié sans que ce tout n'en subisse le contre-choc.

HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, p. 212.

Prononc. et Orth. :[]. Écrit avec trait d'union ds Lar. Lang. fr., en 1 seul mot ds ROB. Suppl. 1970. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1893, supra ex. 1. Composé de contre- et de choc. Fréq. abs. littér. :5.

Encyclopédie Universelle. 2012.